mercredi 23 septembre 2015

Corrigé note de synthèse / introduction


La mémoire est la compagne de notre existence, elle se confond avec notre conscience. Pourtant si elle est le propre de l’homme elle prend parfois une forme collective qui semble posséder ses propres dispositions.

C’est ce que tente de définir Maurice Halbwachs à travers la position d’une mémoire collective qui serait sociale et posséderait ses propres lois. Nous retrouvons cette dimension collective dans la mémoire individuelle de Primo Levi, lorsque l’histoire individuelle devient exemplaire de celle de tous les hommes. C’est ce qu’écrit Louis Aragon dans un poème à l’éloge de quelques uns qui sacrifièrent leur vie pour que vive la France. Le document iconographique montre le rôle de l’idéologie dans la torsion de la mémoire par la manipulation. Seul Apollinaire chante un temps qui ne passe inexorablement que pour le passionné, que pour l’individu. Pourtant et encore nous nous retrouvons dans son expérience singulière.

Ici la problématique se dessine bien comme le lien entre mémoire individuelle et collective, parfois chaîne ou au contraire libération que l’on recherche.

1 / Pour ce faire nous proposerons un mouvement qui posera d’abord que toute mémoire suppose un cadre qui ne peut qu’être commun.
2 / Alors c’est peut-être au moment ou l’individu est le plus seul que paradoxalement son expérience devient collective et ainsi mémoire du groupe

3  /  Se souvenir devenant alors l’acte non plus d’une conscience mais d’une collectivité qui vient saisir le singulier pour le transformer en  pluriel créant sa propre logique et histoire.