Corrigé note de synthèse / introduction
La mémoire est la compagne de notre existence, elle se
confond avec notre conscience. Pourtant si elle est le propre de l’homme elle
prend parfois une forme collective qui semble posséder ses propres
dispositions.
C’est ce que tente de définir Maurice Halbwachs à travers la
position d’une mémoire collective qui serait sociale et posséderait ses propres
lois. Nous retrouvons cette dimension collective dans la mémoire individuelle
de Primo Levi, lorsque l’histoire individuelle devient exemplaire de celle de
tous les hommes. C’est ce qu’écrit Louis Aragon dans un poème à l’éloge de
quelques uns qui sacrifièrent leur vie pour que vive la France. Le document
iconographique montre le rôle de l’idéologie dans la torsion de la mémoire par
la manipulation. Seul Apollinaire chante un temps qui ne passe inexorablement
que pour le passionné, que pour l’individu. Pourtant et encore nous nous
retrouvons dans son expérience singulière.
Ici la problématique se dessine bien comme le lien entre
mémoire individuelle et collective, parfois chaîne ou au contraire libération
que l’on recherche.
1 / Pour ce faire nous proposerons un mouvement qui posera
d’abord que toute mémoire suppose un cadre qui ne peut qu’être commun.
2 / Alors c’est peut-être au moment ou l’individu est le
plus seul que paradoxalement son expérience devient collective et ainsi mémoire
du groupe
3 / Se souvenir devenant alors l’acte non plus
d’une conscience mais d’une collectivité qui vient saisir le singulier pour le
transformer en pluriel créant sa propre
logique et histoire.